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L'œuvre "Les Diables s'habillent en Prada" fait une allusion directe au titre du film Le Diable s'habille en Prada , mais en jouant sur le passage du singulier au pluriel. Cette modification apporte une nouvelle dimension à l'interprétation. Dans le film, Le Diable s'habille en Prada fait référence à un personnage central, Miranda Priestly, qui incarne l'image d'un "diable" dans le monde de la mode : impitoyable, froide, mais terriblement élégante et influente. Le singulier met l'accent sur une figure unique, omniprésente et dominatrice, qui incarne à elle seule les duretés de cet univers.
En revanche, le choix du pluriel dans le titre de l'œuvre d'art "Les Diables s'habillent en Prada" élargit cette idée pour suggérer que l'attitude impitoyable et la quête de perfection ne se limitent pas à un seul individu. Ici, Antoine gGerber montre que le "diable" n'est pas unique mais pluriel, et que ce comportement, cette quête de pouvoir et d'apparence, est partagée par de nombreux acteurs du milieu de la mode. Le pluriel pourrait symboliser la multiplication de ces "diables", peut-être les nombreuses figures influentes de ce monde, ou encore les différents aspects de l'identité que chacun revêt pour s'intégrer dans cette sphère d'élite.
En somme, le passage du singulier au pluriel transforme la référence à un personnage unique en une critique plus large de l'univers de la mode, où plusieurs figures ou comportements peuvent être perçus comme « diaboliques ». Cette lecture nous invite à réfléchir non seulement à l'influence de Miranda Priestly dans Le Diable s'habille en Prada , mais aussi à l'idée que la mode, dans son ensemble, peut générer une culture où le paraître et le pouvoir sont au centre des préoccupations de nombreuses personnes, les rendant toutes, à leur manière, des "diables" habillés de glamour.